01

Artists

Album Info

Release Date: 2004

Label: Nacopajaz' Records

14 Instrumental tracks based on Hip Hop beats, numeric errors, analogic interferences and cinematic programming
Written, arranged, mixed and produced by Del Wire at 'Au Studio Musiques Modernes'

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PRESS :

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www.loop.cl - Santiago, Chile - junio 2005
Del Wire, “01”, Nacopajaz’ Records, 2005

Este dúo está compuesto por el chileno Francisco Berchenko, quien es un activo Dj y productor que dirige el fanzine musical ‘Juice’ y graba para los sellos Blash, Musiques Modernes, Aljama Discs y el productor francés Fedaden. Ambos residen en la ciudad de Toulouse.
Este álbum es su tercer disco en el sello Nacopajaz’ Records, después de una remezcla para The Eternals, un tema para el ‘Origine J' EP de Canvas y su EP “Ange”. Algunos de los nombres en este álbum hacen referencia a Sudamérica como el político boliviano Evo Morales y el famoso arquitecto brasilero Oscar Niemeyer.
El dúo tiene un pasado hip-hop pero en su álbum “01” hay atisbos a electro, glitch, ruidos, hip hop abstracto, electronica y ambient. Esta es una amalgama muy efectiva que denota sus influencias e intereses musicales. Más info. en el sitio del sello www.delwire.net
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This duo is composed by the Chilean Francisco Berchenko, who is an active Dj/producer and runs ‘Juice’ a musical fanzine and records for the labels Blash, Musique Modernes, and Aljama Discs and the French producer Fedaden, both are based in Toulouse.
This album is third release on Nacopajaz’ Records after a remix for The Eternals, a track on Canvas’ ‘Origine J' EP and their ‘Ange’ EP. Some of the names of the tracks make reference to South America, as the political Bolivian Evo Morales and the remarkable Brazilian architect Oscar Niemeyer.
They have a hip-hop background but on ‘01’ there are hints to electro, noises, glitch, abstract hip-hop, electronica and ambient, a very effective amalgam that show a wide range of influences and musical interest. More info. at www.delwire.net
[ Guillermo Escudero ]

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www.staticbeats.com - San Francisco. USA - february 2005
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

An ambitious piece of work from the French duo of Cisco and Fedaden. At first listen I took it for microsound but upon reading the liner notes I see the album is offered up as; "Instrumental music based on hip-hop beats, numeric errors, analog parasites and cinematic programming".

With that said, I'm still going to approach it from the microsound angle. The history of this sound for me was: Live recordings from the Mutek Festival of 2000 with Jetone, Signal, Noto, and Vladislav Delay being among the highlights.
Then, Shuttle 358 established firm roots for the sound of Taylor Duepree's 12K label with his "Optimal.lp" and "Frame" albums.
Following this were a series of similar purchases from the likes of Alva Noto, Komet, Goem, ByteOne, Coh, Vladislav Delay, AGF and others.
After a couple years I grew tired of the genre having spent a good deal of money focusing on such minute frequencies and eventually finding little variation from one artist and album to the next. But along came Murcof's "Martes" in 2003 and my interest was captured anew. The album rose to the top of my charts almost overnight and received daily listens for several months. Where Mutek was minimal, Frame was melodic, and where Frame was Melodic, Martes had depth. All three introductions progressive from one to the next.
And so with that introduction, Del Wire's debut album "01" continues the tradition of keeping me hooked on this unique sound.
01 is a mix of sweeping atmospherics, clicks, cuts, micromusic tinkering and the occasional nod to hip-hop and breaks. I'd categorize this album as somewhere between dub, IDM, and microhouse. With elements of both Shuttle 358 and Murcof, the addition of deep deep bass takes it to a new dimension - Frame gave us the sound, Martes gave us the punch, and 01 gives us the bass. Deep, melodic, dark, atmospheric, meditative and respectful, the album is a true winner in my mind with a fulfilling take on the genre.

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DE:BUG magazine - Berlin Germany - sept. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

The second album on this label delivers unbelievably deep tracks combining digital sounds and melancholic moments with dry beats and unexpected breaks.
According to the info sheet the two guys of Del Wire come from a Hip-Hop / NinjaTune environment which makes it plausible to think that NinjaTune records would sound like this today if they had developed alongside with today´s advanced electronic music.
But this is only half the truth because every track makes us think that no one has ever heard music like this before and that the mixing of Electronic music and Hip-Hop is a long way from beeing fully explored.
Del Wire are way ahead of the rest. A records more futuristic than many things we have heard so far and it doesn´t even need to brag on about it.
Killer. One of the records of the year.
[ bleed@ www.de-bug.de ]

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Les INROCKS hebdo - # 450. juillet 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

"Quatorze compositions instrumentales à base de beats hip-hop, erreurs numériques, parasites analogiques et programmations cinématiques", ment la pochette du disque, qui castre ainsi certaines chansons de toute leur humanité, de leur poésie bancale, de leur sensibilité à fleur de synthé. Car les Toulousains ont beau revendiquer une esthétique clinique et urbaine, leurs plages restent accueillantes et lumineuses, même si souvent déjà colonisées par les tongs du label Warp, Boards Of Canada et Plaid en tête.
Que ce soit les discrets mais obsédants motifs de Camino ou le parfaitement nommé Oscar Niemeyer, le romantisme glacé d'Evo Morales ou l'évidence aveuglante du grandiose Ange, Del Wire impressionne souvent par sa grâce mélodique, tout en understatement, du bout des lévres. Souvent prises au piège d'un implacable et ténébreux grillage rythmique, ces frêles mélodies rêvent pourtant de grandes évasions : hébétées dans leur soif d'échappatoire, elles envisagent de vastes territoires pacifiés, aux formes accueillantes, aux jeux aquatiques. S'il y a un Buddha Bar sur l'Atlantide, alors Del Wire est fatalement en tête des charts locaux.
[ Céline Rémy ]

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CODA magazine - # 56 juin. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

DEL WIRE : Organisme digital.
Avec "01" Del Wire se détourne du cliché généralement admis d'une electronica cérébrale, actuellement en perte de vitesse, pour renouer avec la chaleur et la générosité d'une musique "électro-acoustique" aux ambiances cinématiques languides et raffinées.
Quant on parle à Francisco Berchenko (aka Cisco) et Fedaden de la finesse des compositions de "01", leur premier long format sous le nom de Del Wire, ils s'accordent à dire que c'est justement ce souci du détail qui caractérise leur démarche en tant que duo. C'est sûr, la musique des Toulousains refuse tout compromis avec le sensationnalisme et l'esbroufe, à l'image d'un Scott Heren (Prefuse 73, Savath & Savalas...) cette intransigeance dans l'amour de la musique sans étiquettes, ni frontières, pourrait déstabiliser l'auditeur impatient à cette époque de consommation éphémère. Ce serait vraiment dommage, car " 01" fait parti de ces disques qu'il faut chérir, écouter et réécouter. Quel malheur, alors, de ne pas s'accorder le temps d'entrer dans ces paysages sonores sophistiqués, à la fois chaotiques et ordonnés.
Les membres de Del Wire se sont rencontrés par hasard. Tous deux animateurs radio, grands amateurs d'electronica et de bon hip-hop depuis longtemps, le discret Fedaden croisait réguliérement l'attentif Cisco dans les couloirs de Radio Campus Toulouse. Un échange de cd leur fit prendre conscience d'une vision commune de la production et d'un background musical partagé. Du coup, c'est la visibilité du vieux routard Cisco (dj/producteur, co-organisateur de soirées au défunt Bikini, co-rédacteur du fanzine Juice, instigateur de productions pour les labels Blash, Aljama Discs et MusiquesModernes.net, à l'origine de nombreux projets au sein de la scène électronique Toulousaine et francophone) et l'ultra-productif Fedaden (musicien/producteur, remixeur de talent) qui s'exprime à travers "01".
Oeuvre en forme de périple "dé-ambulatoire" nocturne, "01" est un disque délicat, mélodique et chaleureux ("Essai 2", "Ambulatoire") qui cultive naturellement les ambiances intimistes ("Tema del W.") et subtilement orageuses (l'excellent "Camino", "Zéro" et son final électro dark). A la croisé des chemins entre hip hop downtempo dénaturé ("Basicide", "Ange", "Beaucoup") et electronica ("Oscar Niemeyer", hommage au célèbre architecte créateur de Brazilia, sans nul doute l'un des plus surprenants créateurs de ce siècle, ou "100 Ordinateurs" et son ghost track...) “01” s'inscrit dans une démarche musicale ouverte, où l'écho analogique d'instruments à cordes (contrebasses, balais...) rencontrent le hoquet des machines, et où la production soignée rappele parfois les pionniers du dub ou du jazz.
Un excellent album qui voit enfin la scène electronica francophone s'affranchir des influences anglo-saxonne (de Boards Of Canada et consort) s'affirmant ainsi dans une identité nouvelle, plus organique et plus sourcée, tout en restant profondément électronique. En attendant, on osera espérer de Del Wire la livraison d'un opus "02" sous peu. A suivre donc...
[ Max Renn ]

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RECORDING, musicien - # 35 juillet 2004.
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Un nom de groupe qui frôle l'absurde, un titre d'album muet comme une carpe, une pochette peu avenante, un label encore méconnu... Rien ne facilite la prise de contact avec le premier disque de ce jeune duo français... Les 14 instrumentaux de "01" offrent un heureux mélange de beats hip-hop, de mélodies lancinantes, de textures crissantes et de sampling savant. Il y a des touches de Prefuse 73 et de Boards of Canada, mais le tout témoigne d'une écriture personnelle, et dessine son propre univers.
"01" évoque une longue descente dans un quartier mal éclairé, une déambulation nocturne angoissée. Des éclairs de voix surgissent comme des panneaux indicateurs. Le son est volontier râpeux, grinçant, chargé en basse. Le travail de sampling est maîtrisé, toujours juste, et apporte une certaine mélancolie à l'ensemble. Chaque sample semble surgir d'un océan de souffle, comme l'écho d'une époque révolue. Les influences qui traverssent ce disque(hip-hop, électro, click'n'cut...) ont été intelligemment digérées et forment un tout original.
Del Wire vient rejoindre les rangs de dDamage, Langage Computer, Abstract Keal Agram, etc. Ces groupes français qui s'évertuent à faire du hip-hop une matiére vivante.
[ Mathias Delplanque ]

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TRAX magazine - # 74 juin. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Ennemi de la ligne droite et des raccourcis, le duo Del Wire ne cherche pas la facilité, tant mieux: l' electronica de ces toulousains posséde assez de relief pour être vue plutôt qu'écoutée...
Depuis que les clones sans âme de Boards of Canada ou Aphex Twin ont envahi les bacs electronica, il s'avére difficile de s'enthousiasmer pour le moindrte adepte de cliquetis et nappes planantes. Sauf quand un projet sort du lot en méprisant les routes trops fréquentées. Résultant de l'association de deux toulousains (Cisco, organisateur de soirée et animateur radio, Fedaden discret autodidacte) Del Wire évite toute redite. "A partir du moment où l'on à commencé à composer ensemble, raconte Fedaden, porte parole du duo en l'absence de son compére, on s'est dit cash: 'Faut pas sonner comme du sous-Warp.' Ce qui peut arriver trés facilement et de maniére naturelle. Autre piége: l'abstraction. Elle peut rendre ta musique trop autiste et froide. Les démonstrations techniques, avec par exemple des beats compliqués, ne nous intéressent pas non plus".
Si elles paraissent minimales, les compositions electro hip-hop de Del Wire n' oublient ni les mélodies, ni le soin du détail. "Bien que le côté répétitif de la musique électronique ait souvent été mis en exergue, on voulait se surprendre, adopter des structures non linéaires. Nous avons été ainsi influencés par les compositeurs de BO des années 60-70: malgré la contrainte de l'image, eux pouvaient s'exprimer trés librement."
Même si Cisco et Fedaden ont choisi la voie instrumentale, on peut lire entre les lignes, quelques indices sur leurs préoccupations extramusicales. Ainsi, ils rendent hommage, en baptisant un morceau de son nom, à l'architecte brésilien Oscar Niemeyer. "Il était assez engagé politiquement, son architecture posséde plus d' humanité que celle, plus pragmatique, d'un Le Corbusier". Signe d'une vraie curiosité, le mois dernier, les Del Wire sont parti à, Huesca (prés de Saragosse) dans le cadre d'un échange culturel, pour participer à un travail collectif sur "la guerre civile d' Espagne et la mémoire".
[ Vincent Brunner ]

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www.foutraque.com - juin. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Une feuille de papier, un A3 plié en quatre prônant une lecture aléatoire et passionnante dans l'univers du jazz, du hip-hop, et de l'électro ; voilà ce qu'était Juice un petit fanzine coloré, ludique et revigorant, centre d'un pôle dynamique où se croisaient émissions de radio (sur Radio Campus Toulouse, 94 FM), disquaires et concerts autour de labels comme Ninja Tune, Pussy Foot ou Mo'Wax.
Artisan de ces multiples activités, Dj Cisco (aka Artificiel) fut tour à tour chroniqueur, Dj, animateur radio, organisateur de concerts et producteur avec son label Musiques Modernes. Aujourd'hui, ce dernier, en compagnie de Fedaden, se lance dans un nouveau projet, Del Wire, en sortant un premier album intitulé sobrement 01. Mélange de rythmiques hip-hop, de ruptures électro, 01 est un album qui sort des sentiers battus et des productions aseptisées du moment. Plus électro dans la forme comme dans l'esprit que ses consorts, l'album n'en reste pas moins ouvert et aéré, faisant la part belle aux mélodies et aux ambiances cinématographiques, comme le superbe Ran, vibrant hommage au cinéaste Akira Kurosawa.
Tout au long des 14 compositions, le duo fait preuve d'une maîtrise parfaite sans pour autant tomber dans la facilité. Pour preuve, Ange, composé d'une boucle entêtante et envoûtante, entrecoupée de légères ruptures/erreurs électroniques, qui ne cesse à chaque écoute de nous émerveiller par son apparente simplicité et sa perfection.
[ Dr Bou ]

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MAGIC, revue pop moderne - # 81 mai 2004.
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Nouvelle signature du naissant label parisien Nacopajaz', Del Wire - jeune binôme d'origine sudiste composé de Fedaden et de dj Cisco qui jouissent d'une belle réputation de montreurs de son du côté de Toulouse - vient se planter dans le décor des musiques électroniques hexagonales avec un brio certain.
“01” est un disque d'une haute densité créative et d'une amplitude sonore qui n'excluent pas la sensation de recherche d'une épure via la pixellisation "en dentelle" du matériau sonore, à la base de breaks et beats d'abstract hip hop... Entremêlés comme par magie les uns aux autres, ajustés au millimétre et étayés d'un feuilletage cinématique, il en resulte un écriture urbaine et évocatrice qui, par sa charge poétique et sa concision, rappelle les Cent Mille Milliards De Poémes de Raymond Quenau (qui aurait sûrement beaucoup apprecié l'intitulé Intertriste ou la majesté abrupte de Ran), celle d'une collaboration virtuelle entre Maurice Jarre et LFO, ou encore les moments les plus gracieux d' Autechre, DJ Krush, Pan Sonic, Aphex Twin, Squarepusher...
En ce début de siécle, où pas mal dans ce domaine commencent à tournicoter sérieusement en rond (voire nous barber, dont certains cités précédemment, empêtrés dans les mailles du filet de leur propres abstractions), Del Wire remet nombres de pendules à l'heure, d'une signature melodieusement forte. Les écoutes successives de "01" se révélent particuliérement addictives et comme semble l' indiquer Oscar Niemeyer (architecte de Brazilia), elles procureront aux amateurs de promenades aleatoires dans les jungles de béton, de verres et d'acier de nos mégapoles, la bande son idéale qui occultera l'epouvantable brouhaha allant de pair avec ces endroits-là.
[ Marc Gourdon ]

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www.hi-nu.com - mai. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Ce duo crée un subtil mélange d’esprit hip-hop dans les rythmiques et de simples éléments électroniques sans excès ni provocation. Chaque morceau se dépose naturellement sur nos oreilles. Rond, mélancolique et posé, Del Wire n’en met pas plein la vue et préfère la simplicité à la décadence. Les cymbales sont jetées à la poubelle pour des bleeps, les son crasseux des grosses caisses sont gardés et les samples légers et directifs ne sont pas dépoussiérés.
Une beauté se dégage de Ange qui pourrait s’écouter en version 30 minutes. Une incertitude dans Evo Morales. Un retour aux sources dans Beaucoup, et dans les profondeurs avec Essai2.
Del Wire semble apprivoiser l’empilement de samples à la manière de Prefuse 73 tout en le sucrant de bleeps intemporels permettant l’immersion dans des mondes cinématographiques et parfois oppressants.
[ Thibaut V. ]

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TRAX magazine - # 73 mai. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Séduisant patronyme que celui qui chante une essentielle formation britannique des 80's associée à un prefixe hispanisant qui claque comme un bon mezcal. Aprés Del Fuegos ou Del Amitri (remember...), voici Del Wire, ultime avatar d'une esthétique electro hip-hop tourmentée, tournée vers la méditerranée, à la fois lancinante et solaire, mais trés souvent emballante.
Basé dans le Sud-Ouest et sans doute inspirés par les travaux de Scott Herren ("Camino"), Boards of Canada ("Zero") ou Buck 65, les deux membres de Del Wire sortent un premier album déclinant une succession probante de piéces minimalistes mais alertes, mêlants beats lents et non chalants à de sombres tonalités plus croustillantes et syncopées. Si la liste est longue de projets rebarbatifs similaires, Cisco et Fedaden, les deux pensionnaires du jeune label Nacopajaz', montrent d'assez chouettes dispositions de défricheurs hors pairs. L'aubaine est, en France, suffisamment rare pour être dignement soulignée.
[ Franck Bolluyt ]

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www.atome.com - mai. 2004
DEL WIRE - 01 (Nacopajaz/Venus)

Ce jeune duo français dévoile son grand talent dès ce tout premier album. Entre electro hip-hop, electronica et downtempo, Artificiel aka Cisco et Fedaden manient avec aisance ambiances sombres, rythmiques travaillées et appuyées, belles nappes & mélodies, sons lo-fi, courts samples vocaux.
14 titres superbement produits à écouter chez soi. Excellent!

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